Et un jour nous serons pirates ;

Je ne suis que vide mais chacun de vos mots me remplit. Merci d'être si présentes à l'appel. Merci pour nos pieds sur le gravier, nos cheveux sous le chapeau, nos robes trempées, cette journée à naviguer. Je ne suis qu'une feuille blanche, vous me remplissez. Vos rires sons apaisants. C'est d'un extraordinaire. Je raconte ce que nous sommes, en tagnebre, capitaines d'un bateau .

TIME TO SAVE YOURSELF.

Je pense que je serais d'humeur à. quand je serais devant l'examinateur, au rattrapage, à me demander ce que je fais là et pourquoi ces regards sans aucune suite que mon éternelle fuite, et que je soupirerais sans cesse, en tapant du pied par énervement de ces idiots qui ne se rendent pas compte de tout ce qui est grandeur merveille splendeur blabla,

et moi, dans mon costume de
et derrière mon masque de
je ris.

Je suis vraiment quelqu'un de désemparé. Ce mot résonne dans ma tête lors des silences que vous trouvez pesants. Désemparée, je ne sais même pas comment ça s'écrit, désemparée.

Je suis désemparée, bonjour.

Les corps comiques.

Tellement de soleils à croquer, de ciels à aimer, de nuit à rêver .

Si vous saviez comme on se ressemble.

Bancales, désabusées parfois, on se bouscule les unes les autres du mieux qu'on peut, peut-être pour oublier de nous bousculer nous-même ? Je n'avances pas sans elles.
Ensemble et c'est tout, c'est ça. Et que vogue les sourires .

tout se mélange dans ma tête.

DANS LA NUIT/LE SILENCE TOUT DEBORDE ET S'ECLAIRE FRAGILEMENT, ON S'OUBLIE A LA FRELE LUEUR INSTABLE D'UN ECLAIR BRUSQUE; c'est l'ivresse de la peur obscure qui se cache dans les ombres mouvantes.

Il paraiy qu'au loin on aperçoit la mer ..

Je suis
inaboutie,
disparue,
bancale,
confuse, idiote,
éberluée,
absente, autre,
fuyante,
désemparée.

ETC

De la vie fragmentée, bonjour.

Et c'est une fleur dans la ville. Des éclats de rire, morceaux de vie, des contes qui se croisent afin de former une histoire. La notre. La mienne. La leur. Celle de tous et d'un seul, finalement
...